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(non ça n'est pas d'elle dont il s'agit, bien que nous allons parler de... dinde)
Je vous ai déjà parlé des Regardeurs de mon Poids, alias les WW. Ils concoctent de super recettes et allégées en prime, mais... c'est d'un tristounet quand vous lisez les titres : jambon aux champignons, gratin de cabillaud et autres aubergines en cocotte, pas de quoi donner envie de se précipiter sur ses casseroles !
J'ai donc décidé de changer les titres des recettes et de les remplacer par ceux que vous pourriez trouver sur la carte de certains restaurants où je n'ai, de toutes façons, pas les moyens de mettre les pieds ! (C'est une consolation comme une autre...)
Voilà pourquoi un simple osso bucco de dinde se retrouve promu "Demoiselles du poulailler en habit de carnaval" (et puis c'est de saison en plus, ah Rose, je reconnais bien là ton sens de l'opportunisme !)
Bon, vous allez me dire... la dinde, c'est pas ça en ce moment, y a encore les Engliches qui font des leurs avec leur dindes folles, pardon, la grippe aviaire. Eh bien, justement, profitons-en avant qu'elle n'arrive jusqu'à nous cette foutue grippe aviaire et ne sinistrons pas la profession de volailler avant l'heure ! (et puis c'est bien connu : c'est comme le nuage de Tchernobyl, les oiseaux migrateurs, bien policés, s'arrêtent à la frontière française). Enfin, moi je ne vous oblige à rien, vous pouvez garder la recette pour des jours meilleurs.
Donc, pour ceux qui "même pas peur", voici la recette !
Ingrédients (pour 4 personnes)
800 g d'osso bucco de dinde (une découpe fait aussi bien l'affaire mais prendre plutôt des morceaux sans peau ou enlever celle-ci)
1 cuillère à soupe de farine
2 cuillères à café d'huile
10 cl de vin blanc sec
2 verres d'eau
2 gousses d'ail
2 cuillères à café de fond de veau
2 cuillères à soupe de concentré de tomate
2 feuilles de laurier
1/2 zeste de citron
600 g de brunoise ou de julienne de légumes surgelés (moi je n'ai trouvé ni l'un ni l'autre, j'ai utilisé de la macédoine, ça le fait très bien aussi et puis ça fait un peu "costume d'arlequin", tout à fait approprié au titre de ma recette, vous ne trouvez pas ?)
sel, poivre
Dans un auto-cuiseur (ou une cocotte normale, c'est ce que j'utilise, c'est juste un peu plus long à cuire), faire revenir la viande avec l'huile (si vous avez une feuille de cuisson, mettez-là au fond de la cocotte, mais personnellement je n'aime pas en utiliser). Verser sur la viande le vin blanc, l'eau, l'ail, le fond de veau, le concentré de tomate, le laurier, le sel, le poivre, le zeste de citron. Remuer. Ajouter les légumes. Fermer l'autocuiseur et faire cuire pendant 20 minutes à feu doux (avec une cocotte normale, doubler le temps de cuisson, moi j'ai compté même un peu plus, une heure environ).
Pour que ça reste un repas de carnaval "allégé", faites une croix sur les bugnes pour le dessert... (ben oui, je vous connais, on mange "allégé" au début du repas et on se goinfre à la fin, et après on s'étonne qu'il arrive ça : 
heu... je vous connais d'autant mieux que je fais pareil
Donc, à la place du dessert, je vous montre ceci :
Il a l'air un peu effrayant comme ça mais c'est dû à mon pré-retraité d'APN qui a encore fait des siennes. En fait, c'est un vrai masque de carnaval de Venise, pas un de ceux pour touriste acheté au bord du Grand Canal ; celui-ci vient d'une boutique d'artisanat spécialisé dans la fabrication de masques. La tige sert à le tenir et ça vous permet de montrer votre visage si vous rencontrez une personne de connaissance et souhaitez vous dévoiler, et ensuite de le redissimuler (sans avoir à tirer sur l'élastique, ce qui rend le geste beaucoup moins élégant, vous me suivez ?).
Sur ce, j'entends l'appel insistant de mon oreiller et je vous dis